LONGUYON DANS L’ENTRE-DEUX GUERRES
Au lendemain des hostilités, la ville retrouve sa place de petit chef-lieu de canton mais une grande partie du centre de la localité est à reconstruire. Ce sera chose faite dans la première décennie après la fin des combats. Durant cette période, en raison de l’occupation de la rive gauche du Rhin, la ville ne récupère pas immédiatement une garnison.
A partir de 1926 et la volonté affirmée d’ériger une ligne fortifiée le long de la frontière, Longuyon est choisie pour constituer l’extrémité nord de la position. La ligne fortifiée doit en effet se terminer par un ouvrage situé dans le bois du Rafour, en arrière de la ville. Lors du vote du budget en 1930, les crédits alloués obligent à certaines restrictions et la réalisation du secteur fortifié de la Crusnes (entre Aumetz et Longuyon) est reportée en deuxième urgence. Sur l’intervention de plusieurs industriels et parlementaires locaux, André Maginot consent à accorder une rallonge budgétaire pour réaliser le tronçon manquant. Le tracé du secteur fait l’objet d’âpres discussions, un projet prévoyant d’englober Longwy et de serrer au plus près de la frontière en s’installant sur le plateau de Tellancourt, l’autre de profiter des hauteurs de la rive gauche de la Chiers pour s’établir plus en retrait et éviter Longwy. C’est finalement ce second projet qui est adopté en 1931 et aussitôt, est entreprise la réalisation d’une position quelque peu allégée qui se termine sur le plateau de Revémont.
En 1935, l’extension de la position fortifiée sur le plateau de Marville oblige à se déterminer par rapport à la ville de Longuyon qui se situe précisément entre les deux tronçons. De petits blocs sont construits sur les hauteurs de part et d’autre de la ville (Belle Fay d’une part et ferme St Antoine d’autre part) et une casemate Pamart d’action frontale est implantée le long de la Crusnes, en face de la chaudronnerie.
Parallèlement, à partir de 1930, la ville accueille de nouveau une garnison avec le retour d’Allemagne du 168° RI (Thionville) qui détache son Ier bataillon à Longuyon. Celui-ci prend possession de la caserne Lamy construite en 1923 à l’ouest de la ville.
En 1935, ce bataillon donne naissance au 149° RIF (régiment d’infanterie de forteresse dénommé « régiment de la Crusnes ») destiné à l’occupation des ouvrages du secteur. Ce régiment prendra ensuite possession des différents casernements situés derrière les ouvrages mais l’état-major du régiment reste à Longuyon.
Source : Jean-Yves Mary
Arrivée du 168ème RI (O.T)
168ème RI route de Noërs (O.T)
A partir de 1935, la caserne Lamy accueille le 149° RIF (CP coll. JYM)
Le 149° RIF défile dans les rues de Longuyon à l’occasion du 14 juillet 1939. On voit ici un détachement du III/149° RIF s’avançant dans la rue de l’hôtel de ville. (Lavigne coll. JYM)
Juste après, ce sont les engins de la CEFV 3 qui déroulent leur colonne dans la rue. On reconnaît ici des chenillettes Renault UE d’accompagnement d’infanterie. (Lavigne coll. JYM)
L’hôtel de ville a été pavoisé pour l’occasion … (Lavigne coll. JYM)
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